La lutte contre les causes des problèmes de santé psychologique s’impose

Le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Olivier De Schutter, a fait appel aux États pour briser le lien entre pauvreté et santé psychologique en passant d’une approche biomédicale, centrée sur l’individu, à une approche axée sur les déterminants sociaux. Il souligne la hausse des exigences professionnelles en milieu de travail ainsi que le manque de contrôle sur l’emploi et de précisions quant aux rôles à jouer, ce qui génère de l’épuisement professionnel chez les individus. M. De Schutter considère que, même si l’OMS a élaboré des lignes directrices qui traitent de certains risques, il existe un vide réglementaire quant aux horaires de travail. C’est pourquoi il propose de limiter l’imprévisibilité des horaires de travail, d’offrir une compensation lorsqu’ils sont modifiés, d’établir une durée minimale de repos entre deux périodes de boulot et de garantir un nombre minimal d’heures de travail par semaine ou par mois aux travailleuses et travailleurs à temps partiel.

Source : documents.un.org/doc/undoc/gen/n24/210/40/pdf/n2421040.pdf