Mission communication : Faire rayonner les connaissances scientifiques de l’IRSST

Au cœur de la mission de l’Institut Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail (IRSST), connaissances scientifiques, communication et diffusion vont de pair.

Le Service des communications et des relations publiques de l’IRSST, c’est une équipe de neuf personnes qui œuvre à éditer, illustrer, vulgariser, diffuser et faire rayonner les travaux des différentes équipes scientifiques de l’IRSST, et des chercheuses et chercheurs titulaires de bourses financés par l’Institut. Depuis les débuts de l’IRSST, qui fêtera 45 ans d’existence cette année, ce volet y occupe une place importante : « On produit beaucoup de contenu et de connaissances. C’est important qu’elles soient connues, transmises aux bonnes personnes et surtout utilisées. Nous ne sommes pas qu’un institut de recherche qui produit des connaissances en vase clos. Pour nous, c’est très important que ces savoirs soient transmis dans les milieux de travail », souligne Noémie Boucher, directrice du Service des communications et des relations publiques de l’IRSST.

Des outils pour tous les goûts

À l’image de ses publics diversifiés, les outils de diffusion et de communication de l’IRSST prennent plusieurs formes, pour rejoindre différents publics. C’est le Service des communications et des relations publiques qui est tout d’abord responsable de l’édition des rapports de recherches, des guides, et des fiches pratiques que les chercheurs, chercheuses et autres spécialistes produisent.

Après le rapport de recherche, davantage destiné à un public de spécialistes et de scientifiques, les connaissances produites sont déclinées dans de multiples formats. Les médias traditionnels (écrit, radio et télévision) et les réseaux sociaux permettent ainsi de rejoindre un plus large public, jusqu’aux travailleuses et travailleurs eux-mêmes, sur qui et pour qui, s’effectue la recherche en santé et en sécurité du travail.

« On a une équipe de techniciennes et techniciens qui fait autant du graphisme que de l’intégration Web, de la diffusion d’événement en direct, de l’enregistrement et de la photo. Cette équipe Web s’occupe du site de l’IRSST, mais aussi des microsites et des applications qui découlent de la recherche », relate Noémie Boucher. Alors que de plus en plus de milieux de travail sont en contact avec les véhicules électriques et les batteries lithium-ion, une équipe interdisciplinaire, constituée du Service des communications et des relations publiques et de la Direction de la veille et de la mobilisation des connaissances a réalisé et mis en ligne une Foire aux questions (FAQ) sur la compréhension et la prévention des risques qui y sont associés. « C’est le département de la mobilisation des connaissances qui nous a approchés pour transmettre au public le contenu qu’ils avaient rassemblé. Notre rôle, c’est de transformer le contenu scientifique développé par nos expertes et experts en des formats conviviaux et adaptés aux divers publics », raconte-t-elle.

Depuis de nombreuses années, le magazine Prévention au travail, présente les différentes connaissances produites à l’IRSST. « On y publie des articles permettant aux lectrices et lecteurs de retrouver les informations essentielles des rapports de recherche. Ces articles sont comme une mise en bouche pour les gens, afin de leur donner un intérêt à aller creuser plus loin », indique Noémie Boucher.

Le Service des communications et des relations publiques organise également des événements en personne ou hybride. Chaque mois, les Rendez-vous de la science proposent des conférences scientifiques, alors que le colloque de l’Institut se penche une fois par année sur une thématique spécifique. Par exemple, le colloque de l’IRSST 2024 portait sur l’avenir des matières résiduelles. « Ces conférences, en lien avec des thématiques spécifiques, sont l’occasion pour d’autres actrices et acteurs du milieu d’y assister, ce qui permet de stimuler les liens entre la recherche et le terrain », croit Noémie Boucher.

Multimédia, multiplateformes

Continuant d’explorer différents moyens originaux de faire rayonner la recherche, l’IRSST a produit durant trois saisons la série Facteurs de risques, en collaboration avec Savoir média. « Cette émission de télévision est centrée sur les sujets de recherches développés ou financés par l’Institut. Ça a très bien fonctionné, en cinq ans, nous en sommes à près de 4 millions de visionnements combinés sur toutes les plateformes », confie Noémie Boucher.

Plus récemment, le format baladodiffusion a également été adopté, avec la production de La SST expliquée, une série animée par François-Étienne Paré. Cette nouvelle série balado a pour objectif d’expliquer la science derrière la santé et la sécurité du travail. Forte de son succès, la deuxième saison a été lancée le 4 février 2025. Cette dernière aborde des sujets d’intérêt comme les différents enjeux vécus par les travailleuses et les travailleurs immigrants, la surveillance biologique, ou les différents types de barrière de protection. Avec ses ambiances sonores immersives, La SST expliquée offre ainsi une autre façon de plonger dans les milieux de travail et les questions de santé et de sécurité qui les touchent.