Les travaux de maçonnerie

Par Martin Ouellet-Diotte

11 février 2019

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1 Où sont les mesures assurant la sécurité, la stabilité et l'intégrité de l’échafaudage?

La solution :

  • En tout temps l’échafaudage doit être installé avec toutes ses composantes : croisillons, barrures verticales de sécurité (bananes), vérin, madriers conformes, etc. et appuyés sur une base sécuritaire. Il est obligatoire que celui-ci soit ancré au mur. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Pour sécuriser l’échafaudage, il est souhaitable, dans la mesure du possible, que celui-ci soit ancré et muni de croisillons à chacun des étages. Il doit être installé avec des madriers conformes et appuyés sur une base sécuritaire. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Aucune de ces réponses. Bonne réponse! Mauvaise réponse!

2 Ami-Félix se met-il à risque en grimpant de la sorte sur la structure?

La solution :

  • Lorsque la structure de l’échafaudage le permet, il est recommandé de l’utiliser pour monter aux paliers supérieurs. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Le travailleur doit utiliser une échelle disposée selon les règles de l’art. Ainsi, lorsqu’il arrive à sa destination, le travailleur peut se transférer sur la plate-forme sans danger de chute. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Les chutes de hauteur n’ont jamais de conséquence grave. Les travailleurs n’ont donc rien à craindre. Bonne réponse! Mauvaise réponse!

3 Le sol est tout aussi encombré que les planchers de la structure. Comment régler la situation?

La solution :

  • Les bonnes méthodes de travail réduisent toutes sortes de risques sur un chantier. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • La tenue propre des lieux est un excellent moyen de prévention des chutes de hauteur et de même niveau ainsi que d’autres risques tels que des objets ou outils qui tombent. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Toutes ces réponses sont bonnes. Bonne réponse! Mauvaise réponse!

4 Les travailleurs sont sur un chantier ; où sont leurs équipements de protection?

La solution :

  • Les équipements de protection individuelle suivants sont requis : lunettes, dossards et bottes. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • En plus du casque et des bottes de sécurité qui sont obligatoires, les équipements de protection individuelle suivants sont requis lors de travaux de maçonnerie : gants, lunettes et vêtements appropriés. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Les équipements de protection individuelle suivants sont requis: casques, lunettes, dossards et bottes. Bonne réponse! Mauvaise réponse!

5 Où sont les appareils de protection respiratoire (APR) des travailleurs? Celui de Maxime est-il efficace?

La solution :

  • Les travailleurs exposés aux poussières doivent s’assurer de porter un APR. De plus, lors des travaux avec une meuleuse, l’aspiration à la source des poussières est requise. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Les APR doivent être bien ajustés, bien entretenus et entreposés adéquatement. Lorsqu’une barbe nuit à l’étanchéité de l’appareil, le responsable des travaux devra exiger que le travailleur se rase ou attribuer cette tâche à quelqu’un d'autre. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Toutes ces réponses sont bonnes. Bonne réponse! Mauvaise réponse!

6 Le protecteur grillagé du mélangeur à mortier est ouvert alors qu’un travailleur tient sa pelle très près des pièces en mouvement. Et si la pelle était entrainée dans le mécanisme?

La solution :

  • Lorsque des pièces sont en mouvement, un protecteur doit être en place afin d’empêcher l’accès à la zone dangereuse. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • Les travailleurs font attention aux gestes posés lorsqu’ils sont près de pièces en mouvement, le protecteur est superflu. Bonne réponse! Mauvaise réponse!
  • La production est primordiale lors des travaux de maçonnerie et le travail se fait plus rapidement sans le protecteur. Bonne réponse! Mauvaise réponse!

Photo : Denis Bernier

Durant une opération de réfection d'un mur de brique, Maxime s'affaire à l'évidage des joints de brique à l'aide d'une meuleuse alors que son collègue Ami-Félix s'apprête à le rejoindre sur l'échafaudage. Pendant ce temps, Raymond et Steve préparent le mélange à mortier nécessaire pour poser de nouvelles briques, ce qu'ils font à l'aide d'un mélangeur. Cependant, les quatre travailleurs ont mis de côté plusieurs éléments d'un travail sécuritaire.

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Les corrections

Les travaux de maçonnerie

Les travaux de maçonnerie nécessitent souvent l’utilisation d’échafaudages et d’autres installations spécialisées. Ils doivent s’exercer dans le respect du Code de sécurité pour les travaux de construction de manière à éviter les accidents. Dans notre scénario, les travailleurs ont dérogé à la réglementation et s’exposent à des risques sérieux pour la santé et la sécurité au cours de leur travail.

Pour assurer la sûreté et la stabilité de l’échafaudage, celui-ci doit être ancré au mur (puisque sa hauteur dépasse 3 fois la plus petite dimension de sa base), et tous les croisillons doivent être installés. L’échafaudage doit reposer sur des assises d’une capacité suffisante, composées de madriers ayant une section de 38 mm par 235 mm au minimum et des vérins à vis pour assurer la rectitude de l’échafaudage. Les planchers des différents niveaux doivent atteindre une largeur minimale de 470 mm et dépasser d’une distance minimale de 150 mm à 300 mm à chaque extrémité de l’échafaudage. En utilisant les traverses pour grimper, Ami-Félix s’expose à des risques de chute puisqu’il doit enjamber les madriers qui dépassent. L’accès en hauteur doit se faire à partir d’une échelle, d’un escalier ou de l’intérieur d’un bâtiment.

Pour éliminer un autre risque de chute, l’espace de travail, autant sur l’échafaudage qu’au sol, doit être libéré de tout encombrement. Les briques et les outils utilisés par les maçons doivent aussi être disposés de manière à ne pas pouvoir tomber sur les travailleurs au sol. La situation présentée est d’autant plus dangereuse que les travailleurs ne portent pas leur équipement de protection individuelle ! Sur un chantier, il est obligatoire de porter en tout temps un casque de sécurité ainsi que des chaussures de protection. Des lunettes de sécurité sont aussi exigées dans le cas où le travail peut représenter un risque pour les yeux. Il faut aussi se vêtir de manière appropriée pour la tâche à accomplir. Dans le cas présent, les gants sont de mise, car le mélange à mortier est corrosif et peut provoquer des lésions cutanées.

La grille du mélangeur à mortier sur lequel Steve s’affaire devrait être fermée en tout temps lors de la mise en fonction de l’appareil. Le protecteur grillagé doit être fixé au moyen de boulons ou muni d’un dispositif qui arrête le fonctionnement du mélangeur lors de l’ouverture de la grille ; ainsi, Steve pourra continuer à verser les ingrédients de la préparation à mortier dans le mélangeur sans risquer d’être blessé par le mécanisme en mouvement. Lui et Raymond doivent aussi s’assurer de mettre un appareil de protection respiratoire (APR) afin de se protéger des poussières nocives qui émanent du mélangeur, notamment de la silice. Maxime a pensé à mettre son APR pour se protéger de la poussière émise par son travail d’évidage, mais son refus de raser sa barbe compromet l’étanchéité du masque. Pour assurer sa sécurité, il est remplacé par un autre travailleur, Léo, qui prend aussi soin de réduire à la source l’émission de poussières en connectant la meuleuse à un aspirateur muni d’un filtre HEPA. Finalement, il est toujours prudent de délimiter les chantiers par un périmètre de sécurité pour éviter que des passants y pénètrent par inadvertance et se mettent à risque.

Nous remercions nos figurants : Maxime Robidoux-Savage, Raymond Binette, Ami-Félix Chartier et Steve Pelletier, étudiants. Nous remercions également Léo Pellerin et Guy Carrière, formateurs au programme de briquetage-maçonnerie, ainsi que Sylvain Pageau, directeur adjoint de l’École des métiers de la construction de Montréal, pour leur excellente collaboration.

Personnes-ressources : Josée Ouellet, ingénieure et conseillère-experte, ainsi que Fatim Diallo, ingénieure et conseillère en prévention, toutes deux à la Direction générale de la prévention-inspection et du partenariat de la CNESST

Collaboration : Dany Gagnon, conseiller en santé et sécurité du travail de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur de la construction (ASP Construction)

Coordination : Sylvie Gascon, Direction générale de la prévention-inspection et du partenariat de la CNESST

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